SARL ou SAS ?
Il n’est pas toujours facile de trouver la forme sociale idéale lorsque l’on démarre son activité. Parmi les sociétés commerciales, le choix redouté des entrepreneurs tient bien souvent au choix entre une SARL et une SAS. Si ces deux sociétés possèdent de nombreux points communs, elles ouvrent la voie vers un régime qui peut parfois révéler des surprises.
SAS ou SARL ?
SARL ou SAS, quels points communs ?
La Société à responsabilité limitée (SARL), tout comme la Société par action simplifiée (SAS), sont toutes les deux des personnes morales qui doivent être immatriculées au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Cette immatriculation leur confère la personnalité morale et leur permet d’être actrices de leurs propres vies juridiques.
Ainsi, dans les deux cas, l’entrepreneur aura l’obligation d’effectuer des démarches simples auprès du greffe du Tribunal de commerce, de rédiger les statuts de la société et de prévoir certains apports afin de former le capital social de cette dernière.
SARL ou SAS, quelles différences ?
La principale différence entre ces deux sociétés tient à leur mode de gestion. Si la SARL nécessite la désignation d’un gérant et voit son capital social divisé en parts sociales, la SAS est dirigée par un Président et voit son capital social divisé en actions.
De même, le régime social du dirigeant sera différant entre le dirigeant d’une SAS, le Président, soumis au régime général de la sécurité sociale, et le gérant majoritaire d’une SARL, soumis au Régime Social des Indépendants. Le montant des charges sociales sera par conséquent différent.
Par ailleurs, dans une SARL, les règles sont beaucoup plus strictes et prévues intégralement dans le Code du Commerce. Dans une SAS, les règles sont beaucoup plus souples et les associés peuvent prévoir tout à fait librement les règles de fonctionnement de leur société.
SAS ou SARL ?
